Une semaine, 7 lundis

« Moi, Ellie Sparks, j’ai survécu au pire lundi de tous les temps. Une journée HO-RRI-BLE, qui n’a été qu’une succession d’évènements catastrophique, du type : 1. Recevoir au réveil un texto de son petit copain qui dit : ‟Il faut qu’on parle” (formule qui est, soyons honnête, le signal universel d’un désastre imminent ; 2. Oublier son parapluie et se retrouver avec une tête de rat mouillé sur la photo de classe ; 3. Avoir les lèvres qui gonflent en plein discours à cause d’une stupide allergie aux amandes. Alors, quand j’ai découvert, le lendemain, que j’avais une chance de tout recommencer, j’ai béni les dieux, sauté dans mes vêtements et je me suis précipitée au lycée, avec un seul but en tête : rattraper mes erreurs et reconquérir le cœur du garçon de mes rêves. Parce qu’on a parfois besoin d’une semaine entière de lundis pour comprendre ce que l’on veut vraiment. »

Comme l’éditeur l’indique sur la quatrième de couverture, ce livre ressemble un peu au film « Un jour sans fin ». Heureusement pour l’héroïne, tout ne dure qu’une semaine ! Je n’ose même pas imaginer revivre sept fois une même journée de cours.

Dès qu’elle comprend qu’elle peut tout recommencer, Ellie fait tout pour éviter de refaire les mêmes erreurs, et pourtant, même si elle s’y prend de manières différentes, il lui faut pas mal de temps pour réaliser que ce qu’elle doit arranger est sous ses yeux et qu’il n’y a pas besoin d’en faire des tonnes. J’ai beaucoup aimé le fait qu’à chaque lundi différent correspondait une héroïne différente de la veille. En effet, Ellie essaie différentes tenues, différentes humeurs, différents comportements… Elle passe d’une adolescente ordinaire, sérieuse et studieuse à totalement l’inverse, ce qui permet de créer des situations plutôt loufoques. J’avais peur que l’ensemble soit un peu trop répétitif et, finalement, l’auteur réussit assez bien à éviter la répétition du fait des diverses tentatives d’Ellie.

On est facilement dans l’histoire, mais il faut avouer qu’on s’attend quand même à l’issue du livre. Dès la fin du premier lundi, une grande partie du mystère est levé. La lecture n’en devient pas moins ennuyeuse puisque, finalement, cette répétition de lundi ne touche pas uniquement Ellie personnellement. Du coup, tout se dévoile véritablement au fur et à mesure. J’avoue cependant avoir trouvé que l’héroïne était plutôt bête et énervante. En effet, certaines choses, après les avoir vécues 2 ou 3 fois, paraissent limpides mais non, Ellie ne comprend absolument où est le problème et s’entête. Mais bon, sans cela, il n’y aurait pas d’histoire…

J’ai beaucoup aimé l’ensemble et notamment les réactions d’Ellie face à chaque nouveau lundi. Et j’ai encore plus adoré l manière dont l’auteur a commencé l’épilogue. J’ai vraiment cru qu’il n’y aurait pas de fin, mais il fallait bien que cette répétition infernale s’arrête un jour. Pas de mystère de ce côté-là puisqu’il s’agit d’une comédie et non d’un drame.