Quatre filles et un jean

Ann Brashares

Résumé :

Lena, Bridget, Tibby et Carmen sont quatre adolescentes qui sont nées à quelques jours d’intervalle et qui se connaissent depuis leur naissance. Elles sont toutes différentes, mais très liées les unes les autres. L’été de leurs 15 ans, elles doivent passer les deux mois de vacances chacune à un endroit différent pour la première fois de leur vie. Il est très difficile pour elles de se séparer. Un peu avant de partir de leur côté, elles découvrent un jean qui leur va à toutes. A partir de là, ce vêtement devient « le jean magique » qu’elles doivent porter à tour de rôle pendant l’été et qui leur rappellera le lien indéfectible. 


Mon avis

J’ai lu les deux ou trois premiers tomes de cette série lorsque j’étais au collège et j’avais beaucoup aimé. Plus tard, j’ai lu le tout dernier qui est sorti (Tome 5 : Pour toujours), avec lequel j’ai également accroché. Et pour une raison que j’ignore, j’ai voulu tout relire cette année. Je les ai lus d’une traite. Bien que j’ai dix ans de plus, j’aime toujours cette saga. Les filles sont attachantes, l’écriture est légère et on avance assez vite parce qu’on suit chacune d’elles par petits morceaux. On est quelques pages avec une, puis avec l’autre et ainsi de suite.

 

Les quatre héroïnes ont chacune un caractère différent et je dois dire que, si j’aime la série dans son ensemble, j’ai un peu de mal avec Carmen. Sa vie n’est pas facile certes, mais je trouve qu’elle en fait toujours des tonnes, qu’elle est toujours dans l’exagération, qu’elle ne cherche jamais à comprendre ce qui se passe autour d’elle. Si je parle de difficultés c’est parce qu’elle est enfant unique et ses parents se sont séparés quand elle était très jeune. Elle en a souffert d’autant qu’elle ne voyait pas souvent son père. Mais lorsqu’ils se voyaient, il était toujours aux petits soins pour elle. Dans le premier tome, quand elle découvre la nouvelle famille de son père, au lieu d’essayer de les connaitre, elle se braque directement sans faire d’efforts. Il est vrai que la nouvelle femme de son père n’est pas très aimable, mais ce n’est pas Cendrillon et la marâtre quand même… De plus, celle qui a vraiment une vie dure, ce n’est pas Carmen, mais Bridget. Cette dernière a perdu sa mère, et son père et son frère jumeau ne sont pas très présent. Au final, Carmen n’est pas trop à plaindre. Enfin, je chipote, parce que malgré tout ça, j’ai mis une semaine à lire les quatre premiers tomes.

 


Si ces romans sont principalement pour les collégiennes, je trouve qu’on peut facilement s’y retrouver même si on est un peu plus âgé. Chaque livre a dû paraître à un an d’intervalle, ce qui fait que les lecteurs ont dû/pu grandir en même temps que les filles. On peut s’identifier facilement aux personnages. L’auteure mêle histoires familiales, petites histoires amoureuses d’adolescente, voyages, découverte de soi et de l’ailleurs d’une certaine manière. La plupart de l’intrigue se déroule aux Etats-Unis, dans différentes villes : Bethesda, Washington, New York, Burgess (Alabama) entre autres. On est aussi emmené en Grèce sur l’ile de Santorin, au Mexique, et en Turquie.

 

 

C’est donc un bilan très positif pour une saga que je n’aurais pas pensé relire un jour.

Et voici la bande annonce des deux films qui sont sortis dans les années 2000 avec notamment Blake Lively et Alexis Bledel (les plus connues des quatre il me semble).