Sans prévenir

Sur la 4^ème de couverture, l’éditeur fait une comparaison avec « Nos étoiles contraires ». Je n’ai pas lu le livre, mais j’ai vu le film. C’est clairement le même genre d’histoire. C’est un roman sur les relations familiales, amicales, amoureuses. Mais plus encore, je dirais que c’est une ode à la vie, un appel à vivre, une sorte de carpe diem moderne.

Le personnage principal, Francis, est un peu étrange au début. Il est tout seul, n’a aucune ami, semble être étranger au monde qui l’entoure en dehors de sa famille. C’est assez déstabilisant. Mais, d’une certaine manière, cette particularité permet de mettre l’accent sur l’importance de sa relation avec Ambre, meilleure amie et petite amie à la fois.

Jusqu’à la fin, on se demande comment la maladie va évoluer, si c’est la fin ou si c’est justement le commencement d’une nouvelle vie. Si le destin de Francis est connu du lecteur puisque c’est le narrateur, celui d’Ambre est plus mystérieux. C’est ce qui donne un certain suspense au roman. Le thème du cancer et ses conséquences donnent au livre une dimension tragique, voire dramatique. Toutefois, en même temps, ce pathos est entrecoupé de plaisanteries, de moments drôles qui apportent une certaine légèreté à l’histoire.

C’est un roman comme un autre qui permet de se divertir, mais je le déconseille en cas de période difficile sur le plan émotionnel. C’est une jolie histoire, mais triste à sa manière.