L'Héritière

Melinda Salisbury

Résumé (4ème de couverture)

Twylla est promise au prince héritier du royaume de Lormere. Mais la jeune élue possède un don maléfique. Elle a le pouvoir de tuer par son simple toucher : elle est l'arme parfaite ! La cruelle reine qui l'a adoptée la contraint à exécuter les traîtres. Nul ne peut approcher Twylla sans risquer sa vie. Jusqu'au jour où Lief, son nouveau garde, charmant et rebelle, fait vaciller la jeune fille dans sa foi et sa soumission ...


Mon avis

Absolument génial ! J’ai ce livre depuis deux ans dans ma bibliothèque. Je l’avais mis de côté en me disant que ce serait sans doute une histoire qui me plairait, mais qui ressemble pas mal à pleins d’autres que j’ai déjà lues. Je pense que j’avais besoin d’une petite pause.

 

Après avoir enfin découvert ce qui est considéré comme un des meilleurs romans fantastiques de ces dernières années, il se trouve que c’est un roman à la fois original et, d’une certaine manière, très ressemblant aux précédents comme je le prévoyais. Mais ce n’est pas du tout péjoratif !

 

Ce qui est très proche des sagas précédentes (dont vous pouvez lire les chroniques – ex : Angel, Lueur de feu, Nightshade) est la trame générale : un triangle amoureux entre une jeune fille magnifique dotée d’une certain pouvoir (mais ce n’est pas cet aspect qui retient mon attention ici), un prince lui aussi très mignon, qui a voyagé et connaît une foule de choses, et un garde issue d’une famille pauvre, lui aussi très attirant, et comme le dit le résumé, « charmant et rebelle ». Ensuite, il y a l’aspect dystopie qui n’est clairement pas original, et qui inscrit ce roman dans l’air du temps. Le pouvoir de Twylla (tuer n’importe quelle personne qu’elle touche) fait également partie de ces éléments très redondants des sagas de ces dernières années. Il fait d’elle une personne encore plus désirable, parce qu’elle inaccessible et interdite pour son garde, alors que le prince est immunisé par ce pouvoir par son statut (car béni des dieux contrairement au commun des mortels).

 

 

Mais, me direz-vous, qu’est ce qui est donc original ? C’est l’intrigue en elle-même. Dans les sagas précédentes, on pouvait essayer de prédire la suite. Il est vrai que j’ai pu être surprise, mais je pense que je l’ai été beaucoup moins qu’ici. Jusqu’à la dernière page, l’auteure nous surprend par ce qu’il advient des personnages principaux. Lorsque l’intrigue entière est finalement dévoilée, il est vrai qu’on peut avoir l’impression d’une redite. Mais uniquement parce que c’est le genre de complot qu’on verrait dans un film ou dans une série. C’est dans ces effets de surprise, de suspense, d’inattendu et dans cette vaste machination pour le pouvoir que se situent ce qui, à mon sens, démarque L’Héritière et nous fait le dévorer en peu de temps.